Fenêtres

1. Fenêtre la plus ancienne
La haie des grands peupliers penchait sous le vent ; ils avaient poussé de travers à cause de lui. Sous les arbres des vieux (jamais de vielles) jouaient aux boules. Il y avait un bar et on entendait trinquer, rire parfois, mais on ne voyait rien.
Vers la maison il y avait un gazon bien vert et des arbustes éparpillés. Et devant, une terrasse de dalles grossières et très blanches, informes, dures. Entre les dalles les fourmis faisaient toujours un ramdam du tonnerre, un cirque pas possible. J’adorais les écraser.
FB — seconde GA

Derrière la fenêtre de ma chambre, à l’âge de cinq ans, j’aperçois une route en courbe sur laquelle passent des voitures de toutes sortes. Je voyais également les arbres qui entouraient ce paysage bercé par le vent. Ainsi que le camion de pompiers qui allumait des gyrophares et faisait retentir la sirène.
Wiame — seconde 4

C’est quand j’ai vu pour la première fois la neige tomber. J’attendais avec impatience. Tous les soirs je regardais par la fenêtre avant d’aller me coucher. Quand la neige fut tombée, j’étais heureux, les lampadaires éclairaient les flocons, et le sol était recouvert d’une fine couche blanche.
Océane B — seconde 4

Je vois à travers la fenêtre de la neige, le vent bousculant les arbres, les enfants qui jouent avec cette neige glacée, fabriquent des boules de neiges.
Farès — seconde GA

On voyait exactement les mêmes bâtiments que celui dans lequel j’étais, avec le parc où j’allais chaque jours.
Les fenêtres des bâtiments étaient toutes identiques mais chacune avais sa vue, et celle de ma grand-mère était unique.
Unique, car le parfum, là-bas, m’envoutait.
DA — seconde GA

Il y a juste en face deux piscines, une grande et une petite. Les piscines sont remplies de personnes de tous âges avec des enfants qui jouent dans les pataugeoires.
Jodie — seconde GA

Je suis au dernier étage de l’école, dans la classe de CE1 je vois tous les enfants jouer dans la cours avec les vélos, les trottinettes, les corde à sauter pendant que moi je suis avec la maîtresse dans la classe car je suis punie de récré à réviser mes tables.
Jodie — seconde GA

 

2. Fenêtre de la maison
De la fenêtre de ma chambre je vois les oiseaux tourner dans le ciel, j’imagine qu’ils chantent entres eux, regardent au loin les êtres humains avec une grande vision, très large…
— seconde GA

On aperçoit à travers cette fenêtre la route un peu cassée, fissurée, le soleil sortant à travers les montagnes.
Farès — seconde GA

Depuis la fenêtre de ma cuisine je vois le palais où se déroulent les tournois, mais aussi les voitures stationnées, qui viennent puis qui partent.
DA — seconde GA

De la fenêtre de chez moi j’aperçois un gros arbre qui est dans le jardin des voisins, avec des centaines de petits oiseaux qui chantent. Et un banc en bois au-dessous des branches pleureuses.
Jodie — seconde GA

C’est la nuit, par le velux de ma chambre je regarde la route qui est devant chez moi et j’aperçois au loin un chat roux se diriger vers moi. Là, il s’arrête et s’assoie au milieu de la route, puis me regarde pendant cinq minutes ; puis il repart en direction de chez mes voisins et rentre dans leur maison par la chatière qui est dans la porte du garage.
Jodie — seconde GA

 

3. Fenêtre du travail
Toute la ville, les montagnes avec les immeubles, la brume et tous les arbres, et l’eau de la rivière, toute la ville et toute la réalité viendrait débouler dans la salle de classe, si seulement toute la ville et toute la réalité et toute la vie et venaient renverser la salle et le bâtiment et le lycée et le monde, à tout jamais l’ensevelir.
FB — seconde GA

Fenêtre du lycée, la plus triste de toutes, celle qui ne s’ouvre presque jamais, celle qui ne sert pas. J’y aperçois le self et dessus la montagne avec son accumulation de verdure.
NDS — seconde 4

Par cette fenêtre, je regarde le paysage triste, le temps qui semble fixe.
AS — seconde 4

Par la fenêtre de la salle de français je vois une montagne assez grosse et grande à vrai dire, beaucoup d’arbres qui reprennent de la végétation, des feuilles ; beaucoup d’immeubles collés les uns sur les autres, des voitures qui roulent sur les routes, des gens qui marchent.
— seconde GA

Par la fenêtre de la salle B26 je vois mon ancien appartement, entouré de montagnes.
DA — seconde GA

Je vois au loin une montagne avec des épicéas et de la neige toute fondue ; plus bas on aperçoit encore la neige, mais elle n’a pas fondue encore.
Jodie — seconde GA

Quand je regarde par la fenêtre du lycée de la salle B26 tout les matins je vois le parking, où les fumeurs vont quand ils sont libre, je vois également toutes les personnes en retard qui courent pour arriver avant la deuxième sonnerie. Et je vois également un bout de ville de Saint-Claude avec sa grande cathédrale en haut de la montée de l’hôpital.
Jodie — seconde GA

 

Fenêtre 4. En mouvement
A travers la fenêtre de ma voiture, après avoir parcouru plus de 2000 kilomètres, après avoir traversé de nombreux pays, j’attendais avec impatience l’entrée en Turquie. Je voyais beaucoup de voitures qui attendaient aussi, quand je regardais derrière moi, ça m’impressionnait toute cette énorme attente de voitures…
AK — seconde 4

Fenêtre du métro. A deux mètres de la fenêtre on ne voit que le reflet de l’intérieur du métro. En se rapprochant un peu du noir, nu noir qui défile sur des lignes sombres, dans l’obscurité totale, toutes les minutes un point blanc entouré de noir.
NDS — seconde 4

J’aperçois à travers cette fenêtre la terre qui s’éloigne, la lumière des tous les lampadaires ; puis cette planète au loin, je vois la planète rouge, inhabitée, avec d’énormes cratères, cette planète qui avait le nom de Mars.
Farès — seconde GA

Depuis la fenêtre de mon vaisseau spatial je vois la Mecque, une vue somptueuse, brillante, lumineuse et magique.
DA — seconde GA

Je regardais par la fenêtre du bus et vis une forêt sombre et grande, cette forêt avait l’air silencieux, sans aucuns êtres. Il y avait d’immenses sapins foncés, de la neige sur les branches.
Jodie — seconde GA

J’étais dans une grande maison au bord de la mer, je voyais au loin les bateaux qui voguaient sur la mer avec de grandes voiles blanches. On apercevait également l’eau turquoise sur le sable très clair. Il y avait des joueurs de volley-ball sur la plage et aussi des enfants qui construisaient des châteaux de sables mais la mer qui était agitée revenait à chaque fois sur le sable et démolissait leurs châteaux.
Jodie — seconde GA

 

Fenêtre 5. Fenêtre imaginaire ou Ecran.
Je vous des poulpes volés, crachant de la glu sur des personnes qui se cachent sur des racines d’arbres. AC
AC — seconde 4

J’aperçois à travers la télé un match de foot qui ne s’arrête pas et qui est réel en émotions, avec une très belle ambiance, un spectacle de feu.
Farès — seconde GA

À travers mon écran je vois la photo qui s’affiche à chaque fois que mon téléphone s’allume, celle de mon père et moi.
DA — seconde GA

De ma fenêtre d’écran je vois la photo avec ma meilleure amie.
Jodie — seconde GA

Je jouais sur mon téléphone avant de venir en cours, mais j’ai dû arrêter puisque j’allais rentrer en classe. Lorsque j’ai repris mon téléphone et que je l’ai déverrouillé j’avais sur mon écran le score que j’avais fait, ce score était de 71 (mais mon meilleur score était de 93).
Jodie — seconde GA

 

Les cinq fenêtres en une
J’ai oublié le monde depuis longtemps. Je connais juste mes ongles qui me servent de crayon et les murs muets qui me servent de feuille. Mais il y a ma fenêtre, la seule chose qui ne me coupe pas du monde. Il y a eu une époque où je connaissais le monde, quand j’étais petit et inconscient. Cette fenêtre qui me donnait un cœur paisible. Je voyais le monde en rose, les mélodies des oiseaux, le ciel bleu, les bâtiments organisés, les hommes sourire… c’était une époque où je voulais sortir de ma fenêtre. Car le soleil, les montagnes, m’appelaient au dehors. Il y avait aussi la fenêtre du lycée, c’était aussi une fenêtre de la liberté, mais pas pour céder à l’envie de sortir, je fermais les volets. C’était tellement beau cette époque : les nuages qui volaient au-dessus de moi, je voulais être comme ces nuages, ne rien peser : c’est peut-être pour ça qu’on me dit que j’ai la tête dans les nuages. Mais maintenant j’ai cette fenêtre, cette fenêtre où le ciel est gris, les corbeaux qui m’assourdissent les oreilles, les voitures qui polluent la nature, les feuilles mortes et la saleté des humains sur le sol. Des humains qui sont dehors non pas pour regarder le monde mais pour aller au travail. Je voudrais tellement ma fenêtre à l’époque, mon monde de l’époque. Ma jeunesse, ma joie, où es-tu ?
A — seconde 4

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