Lac

Lac — Nature : eau ; milieux naturels | Société : loisirs ; Paysage — N. masc. Mer d’en haut

 

  1. Poème retrouvé sur la grève

    Parfois, si je rêve, le paysage est un volcan. Renversement.
    Parfois, si je rêve, à tout moment peut exploser. Retournement.

    Ce n’est pas le fond de la mer, ou bien si, c’est le fond de la mer, recueillie par la bouche d’un volcan, qui retient un peu d’eau comme les mains jointes en coupelles retiennent un peu d’eau à la source, à la fontaine. Alors peut-être, ces flaques géantes, dinosaures, que sont les lacs, sont l’eau des bouches volcans, ou les coupelles formées par des mains assoiffées d’un dieu titanesque.
    Je veux dire : peut-être le karst est-il un genre de volcan, un genre de volcan pacifique, doux, plein d’eau en lieu de lave ?

    Et le lac, ce n’est pas seulement cette irruption arrêtée.

    Ce sont peut-être simplement les yeux de la roche ? Les yeux du dieu fatigué titanesque, jurassique, à moitié ensommeillé de forêts moussues, de poussières de falaises ? Les yeux qui s’ouvrent, dérangés par le bourdon du moustique ou le grillon du soleil ? Se referment peut-être aussitôt, mille ans après, au temps modelé du lézard, mais le grand, celui qui rime avec le temps

    — bibliothèque

  2.  

  3. Témoignage retrouvé dans une salle de classe, quand la poussière et le chaos des chaises et des tables tirées et traînées est retombé.

    « Papa monte dans la voiture et nous voilà parti. Quarante-cinq minutes plus tard nous sommes enfin au lac !
    J’aide mes sœurs à descendre de la voiture et nous commençons à courir vers le lac, maman nous crie de ne pas nous éloigner, mais nous continuons à courir.
    Quand nous arrivons au lac j’entends mes petites sœurs s’écrier : «WAOUUH», «c’est trop beaaauuuu !», je les sens me tirer par le bras, elles sont tellement pressées, elles ne tiennent plus sur place.

    C’est vrai que l’endroit est magnifique, nous sommes arrivées sur une plage de cailloux et de sable, en face le lac s’étend sur plusieEeEeurs kiloOoOomètres, l’eau est d’une couleur à michemin entre le Clair et l’Obscur ; à l’opposé, on voit des montagnes et des arbres, tous verdoyants.

    Sur le lac glissent les reflets des montagnes, c’est beau, une petite brise passe, l’air mélangé à l’eau nous fait croire à la mer.

    Une femme avec un enfant court jusqu’au lac et y plonge, un homme âgé est dans une barque au loin, il tient à sa main une frêle canne à pêche.

    Je vois couple plonger, en combinaisons, dans l’eau foncée.

    J’approche de la rive, dans les ondulations du sable et des vagues, y plonge ma main ; elle est chaude, parfaite pour aller nager.

    Il est temps d’y aller, dans cette eau belle et dense !

    H.S — seconde 4

 

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