Provence

Provence — Culture : géographie | Patrimoine : paysage Topon. fém. Souvenir de territoire méditerranéen français

 

  1. Quand je posai le pied au sol, descendant non pas du train, mais du bus, la première fois, en octobre, la première chose qui me frappa, ce furent les barres rocheuses qui me rappelaient bigrement les Baronnies et c’est ce que je dis en revoyant M., venue me chercher à la gare, ce qui la fit rire.
    En montant de Saint-Claude downtown (ici on comprend cette expression downtown) au Beverly Hills appelé Cinquétral (uptown ?), on laisse à gauche un chemin pour un autre quartier appelé Vaucluse (par ailleurs site naturel d’importance régionale, avec ses kernéras et érines).
    J’ai déjà écrit ça, que c’est plus fort que moi : ce qui est ailleurs est chez moi, et chez moi est ailleurs. Dans le Jura je lisais partout la Provence, chez ces barbares tout mes pays. Je ne voyais que les buis et pins sylvestres et faisais abstraction (de mauvaise volonté, de mauvaise foi, qui n’est qu’un avatar de l’aveuglement, qui n’est qu’un avatar du point de vue, qui n’est donc qu’un avatar de la bonne foi : il n’y a donc pas de mauvaise foi) des épicéas et des sapins, au début je n’ai jamais vu un épicéa ni un sapin dans le Jura.
    La commune d’Avignon-lès-Saint-Claude, fondée par des moines pontifes (bâtisseurs de ponts) venus d’Avignon en Vaucluse expliquait tous ces toponymes. Les Avignonnets, montagne reçue en échange de leur travail, et le quartier de Saint-Claude qui occupe son versant, en atteste. Les débats sur le Franco-Provençal ont accentué cette impression.
    Comment ne pas voir tous ces liens : l’impression (la trace), c’est surtout la mer solidifiée, toute ces montagnes d’escargots (et les ouvrages qu’on fait dessus, qu’on fait avec…).

    FB — bibliothèque

 

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