Paysages

Paysages — Nature : géologie ; milieux naturels | Patrimoine : paysage N. masc. Ce qui apparaît et qu’on ne voit pas — ou qu’on voit trop ; ce qui n’apparaît pas et qu’on voit tout le temps

 

  1. Textes de A. « voyageur de 16 ans né à Lons-le-Saunier le 21 août » (Moyen Âge ? – mis en français contemporain)
    Dans le Jura, on trouve des lacs comme ceux de Chalain et de Saint-Point qui sont naturels ; ceux d’Ilay, Narlay et Maclu se situent vers Saint-Laurent-en-Grandvaux et sont eux d’origine glaciaire.
    On trouve aussi des rivières comme la Bienne, le Flumen, le Tacon, l’Ain…
    Mais le Jura est également le pays des des reculées (site où se trouve un village coupé du monde et complètement entouré de montagnes, comme à Baume-les-Messieurs),
    de marais tourbeux,
    des combes (profondes vallées) et crêts (hauts sommets),
    forêts giboyeuses et sans bornes,
    des belvédères (lieu surplombant la vallée et dont la vue ravit),
    des cascades (eaux jaillissant ex roches) ou
    des villes qui sont comme collées aux pentes.

    A — seconde GA

  2.  

  3. Le paysage, il peut être rempli de verdures, ou simplement comme le sable. Cela peut être la mer ou cela peut être la montagne, mais la sensation est la même: le calme, la sérénité. Plonger dans sa contemplation infinie, se faire hypnotiser par sa splendeur, respirer son air pur et l’emprisonner en soi.

    Crier pour se vider, écouter la mélodie des oiseaux, se laisser emporter par le vent qui donne des frissons dans le dos.

    Mon paysage à moi se trouve depuis un belvédère. Pour parvenir à cette destination il faut marcher.

    Pendant ce long trajets je découvre à chaque fois des nouvelles choses, des fleurs que j’avais pas vue, un arbre qui frappe la vue. Le craquement des bois sous mon pied, le frissonnement des arbres grâce au vent qui rend joyeux et qui donne l’envie de continuer à l’infini. Puis, enfin arrivé à destination, la grandeur du paysage me hante. Je vois tout: Lizon, Lavans-lès-Saint-Claude, Saint-Lupicin, puis Saint-Claude.

    Je réalise que nous sommes des fourmis par rapport au monde, nous ne représentons rien…

    Et quand je sais que notre monde est petit par rapport aux autres univers, je suis furieux car je voudrais tellement découvrir ces endroits inconnus.

    Je ne pense plus à ça, j’admire le coucher du soleil, la musique dans les oreilles et la cigarette à la bouche. La lune et les étoiles surgissent ; les lampes sur les routes m’éblouissent, je ne veux plus bouger, je veux rester une éternité comme cela. Me perdre dans mes pensées tout en fumant, vider mes problèmes tout en pleurant. Je voudrais tellement atteindre la hauteur de la lune et ces étoiles pour ne plus voir ni ressentir les atrocités humaines, et pour découvrir ces terres inconnues, et pour contempler d’autres paysages tous aussi merveilleux les uns que les autres.

    Je m’évade de mes problèmes qui sont grands comme ces montagnes, je me sens libre puis doux comme ces nuages. Les arbres par milliers, les plantes par centaines remplissent mon cœur de bonheur. Prendre la terre entre mes mains, se coucher sur l’herbe douce pour admirer ce ciel immense. Je profite de ce moment: je regarde le paysage, je me couche pour regarder le ciel, je me relève pour regarder les oiseaux, puis je m’assois pour regarder le paysage à nouveau : je m’en lasse pas..

    Mais ce temps infini et court à la fois est insuffisant pour cicatriser ce cœur en miette…

    AA — seconde 4

     

     

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