Le parcours de santé

Je suis en ville. Fatigué des bruits des voitures, par l’odeur de la saleté. Beaucoup de gens,beaucoup de problèmes, l’envie de partir me hante…
Me voilà dans mon seul refuge où je suis confronté à moi même: je m’écoute, je suis moi-même. Ce refuge se nomme « Parcours de santé » c’est un remède naturel. Où dois-je aller? Chaque lieu est différent, mon état d’ésprit change à chaque lieu. Sentir l’air pur, regarder chaque verdure: les plantes,les fleurs, les arbres, les montagnes… me font haïr les bâtiments,les voitures, toutes les inventions humaines. Je voudrais tellement emprisonner cet air pur en moi.
Prendre de la hauteur puis regarder le ciel tomber et fumer c’est mon préferé: je vide toute la haine en moi et mes problèmes à cause de la vie. Il ya juste la saleté de la cigarette qui reste en moi .A travers la pureté de l’air il me faut la saleté de la cigarette pour me vider. Je ne vois pas le temps qui passe puis la lune et ses étoiles surgissent. Ces beautés m’hypnosent .Je voudrais tellement être libre puis paisible comme eux, même si eux aussi à travers leur hauteur ils ont une liberter limité car ils ont eux aussi de très grandes responsabilités. Je ne savais pas qu’elle était la vraie signification de la liberté mais je l’ai appris: Perdre toute éspoir voilà la vraie liberté…
Il faut que je rentre maintenant, je dois dormir .Voilà que je reviens à Saint Claude, c’est l’endroit que je hais: trop de bruit, trop de saleté. Les fumées des usines, des voitures des maisons qui polluent la nature. Les traces de pneus sur les routes, la salive des hommes sur le sol trop abondante. Les feuilles mortes, les arbres secs, les fleurs sans pétales, sans vie. Les rayons de soleil qui n’agissent même plus sur ces verdures à causes des gros nuages de pollution. Comme d’habitude les chewing-gums qui collent à mes baskets, les flaques d’eau qui éclaboussent sur moi à cause des voitures. Les corbeaux qui assourdissent mes oreilles, les cadavres des animaux écrasées par les voitures: leur sang giclé au sol mais tout le monde s’en moque. Leur prétendu bonheur fait seulement d’argent aveugle ces gens et les prive du vrai bonheur à savoir le paysage de verdure, et les oiseaux qui chantent. Les bois coupés pour notre « bien », les shampooings, les crèmes faits à partir d’arômes des fleurs: ma peine est immense, immense comme le nombre de forêts tuées par l’homme….

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