N’es-tu pas de ceux qui se saisissent de leur carnet et d’un stylo et traquent le local juste sous le poirier ou la grande bruyère en arbre pour écrire un poème A Z (la petite table de fer la bûche retournée en siège le paysage) Ou de ceux qui dans une décharge de schiste ou…
Catégorie : Poésie
Heidegger à la plage 7
Une suite de textes (à ne pas confondre avec Martin à la mer) sur le philosophe en vacance 1–2–3–4–5–6–7–8–9–10–11–12 À l’hôtel, à la plage, dans le train ou au restaurant, impossible de savoir comment et qui a aperçu ou reconnu le philosophe pour qu’il reçoive, ce mercredi, une invitation à dîner chez le podestat….
Heidegger à la plage 4
Une suite de textes (à ne pas confondre avec Martin à la mer) sur le philosophe en vacance 1–2–3–4–5–6–7–8–9–10–11–12 La vie à la plage, que découvre le philosophe, qui n’a jamais été adepte des rivages lacustres de sa Konstanz natale, pas plus enfant qu’adulte d’ailleurs, ni célibataire qu’épousé, pèse toute une série de contraintes…
Saison et fourmis, 2
Tout se passe comme si (déjà toute l’ironie enveloppe toute la morgue) c’était un progressif continu le monde, et comment peut-il en être autrement ? Ou parfois non : une falaise, une fleur, le rivage, ou bien le piège, le rapt, la catastrophe. Alors, tout à coup, ce qui était n’est plus. Il y aura…
La saison
Les points de touche entre un tel tableau et un tel autre Des vibrations, d’abord puis le vernis se craquèle et dans un orage souvent (parfois une gelée, une neige) Les ouvrières, fourmis, travaillent (les aboiements, les pluies qui, la racine et la feuille, les mycéliums) Puis le rideau tombe C’est alarmant : c’est déjà…
Travail du silence
Par exemple, la chambre était rangée la petite table comme un lutrin présentée dans un rayon de lumière Les occasion repoussées, sollicitations éteintes La persienne poussée, et quelques voix sans mots qui s’élèvent vapeurs éventuellement nourrissantes Tous les cailloux lignés, en somme Et rien pas un mot pas un geste De heures passées dans le…
Ballons
Il n’y a pas beaucoup d’histoires entre Romans et Ballons (dans la Drôme) : ce sont presque deux terres étrangères l’une à l’autre. Elles l’étaient toutes les deux pour moi (premier lien) : étranger dans les deux, mais de manière différente. L’étrangeté même au nord, malgré un léger parfum de familiarité, mais épuisé, fossile ;…
Fourmis
L’innombrable infatigable colonne découpe, transporte, thésaurise le monde De fond en comble et perpétuellement *Je dis fourmis, je dirais insectes, même champignons, bactéries et tout le tralala. **C’est pourquoi la terre tourne. Tous ces entêtements, ces déséquilibres obstinés.
Gamins voient fantômes
Un texte de Pistes et sillages, une série de textes poétiques nés de l’écoute des préférés de la discothèque. Base d’improvisation, ou simplement paysage et divagation. Une anthologie.
La maison sur le toit
La maladie avait posé ses grilles sur la ville sur le monde comme jadis. (On traversait le salon, jusqu’au balcon. Cousins des roses) Là, on voyait la maison sur le toit. Détachée, elle plongeait dans la mer. Nous plongions avec elle. Nous voulions sortir, mais nous savions ne pas devoir. Pas tous… Nous, si….