Texte ancien, en cinq morceaux (dont un fait défaut) : 1 • 2 • 3 • 4 • 5 Lorsque le jour se retire cédant la place à l’errance et à la possession, l’amer et le piquant deviennent liquides et doucereux. Un homme s’accommode de l’esquisse qui l’entoure. Il l’entretien, il y prend sa…
Catégorie : Poésie
Pas du jour, 01
Texte ancien, en cinq morceaux (dont un fait défaut) : 1 • 2 • 3 • 4 • 5 Il y a des jours où l’air est brusquement transparent qu’on pourrait saisir l’horizon. L’étape de l’attention, ravivée de lumière, engrossit les corps et les anime, les rend palpables. Il est prudent de se donner le…
Lafcadio Hearn prends ma main
Lafcadio Hearn prends ma main Et mène-moi sous la pierre noire De l’âme et de ce qui réduit Obstinément
Le concours
Maintenant pars, laisse-moi Apprends à m’oublier L’éloignement te fera confiance Reviens ce soir Lorsque la lumière découpée Te rendra mes arcs et mes flèches Le ciel sera mon échelon Tu monteras doucement Les escaliers de mon couloir Passant les marches Une par une C’est une épreuve Que tu subiras pour moi Et quand de ma…
Des cils s’élident
Ça n’aurait pas dû se passer ainsi. On aurait toujours voulu que le passé s’agrégeât et se modelât diffremment… je batis en hâte un endroit reculé. Comme une voix se rappelle à votre souvenir. Qui vous est familière. Qui vous est si proche. Pourtant vous ne parvenez pas à décoiler ce visage, à énoncer ce…
Lumières de Salasso
Avant quand j’étais petit — quand j’étais grand. Je survolais l’idée. J’étais le calme et la plaine. Et le convoi dessus. On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Poème daté “août 1999”, du ZS#08.
Les mains d’euphorbe
Les mains d’euphorbe nous paralysent, nous molestent, nous exaspèrent. Nous longeons les vires, plumeuses aux fauchoirs trompeurs. On est poussé, on est tiré, c’est l’entente sourde, c’est elle c’est moi c’est elle c’est moi et nos paroles à claire-voie voudraient avoir été meilleures que ça. Mais d’euphorbes, mains acerbes, comme le plaisir nous serre. On…
La mer (l’amer 2)
Et alors, qu’est-ce que tu regardes ? Et dans la phrase, c’était l’incongruité qui frappait le plus, et qui résonnait aussi le plus. — Je regarde la mer. — C’est beau la mer. Ou : — Je regarde la mer. — Ou la mer nous regarde. Ou : — Je regarde la mer. — Il n’y a rien que nous…