Les mains d’euphorbe nous paralysent, nous molestent, nous exaspèrent. Nous longeons les vires, plumeuses aux fauchoirs trompeurs. On est poussé, on est tiré, c’est l’entente sourde, c’est elle c’est moi c’est elle c’est moi et nos paroles à claire-voie voudraient avoir été meilleures que ça. Mais d’euphorbes, mains acerbes, comme le plaisir nous serre. On…
Auteur/autrice : Benoît Vincent
Fragment 938
être du ricochet, de la vague et de la main. On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “août 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 935
L’eau qui pétille a l’odeur du vent Qu’elle éparse On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “août 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 934
Doux tintillement des merles à la fontaine Il nuite On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “août 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 886
C’est la proximité du connu qui inhibe et qui fait peur. Les grillons chantaient que je ne bougeai plus. On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “juin 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 885
Vivre obstinément. Comme le vent s’attache à la flèche d’une grue (pour la faire tourner). On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “juin 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 835
La philosophie est question d’orgueil. On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “juin 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 834
L’air a l’odeur de l’eau. On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “mai 1999”, fragment isolé du ZS#08.
Fragment 816
L’amer, celui des eaux des aubes. On exhume des textes sauvés d’avant les internets. Simplement daté “mai 1999”, fragment isolé du ZS#08.
La mer (l’amer 2)
Et alors, qu’est-ce que tu regardes ? Et dans la phrase, c’était l’incongruité qui frappait le plus, et qui résonnait aussi le plus. — Je regarde la mer. — C’est beau la mer. Ou : — Je regarde la mer. — Ou la mer nous regarde. Ou : — Je regarde la mer. — Il n’y a rien que nous…