Tu m’as porté un peu d’algue marine dans tes cheveux, et une odeur de vent, qui venait de loin et revient lourd d’ardeur ; il était dans ton corps bronzé : – Oh ! divine simplicité de tes formes élancées – Pas d’amour, pas de spasme, un fantôme, une ombre de nécessité qui passe sereine…
Catégorie : Traduire
Stefano d’Arrigo • Prégrecque
Un aperçu d’un chantier de traduction mené avec Emanuela Schiano di Pepe du fondateur recueil de poèmes de Stefano d’Arrigo, Code sicilien Prégrecque Les autres migraient : par les mers célestes, allongés sur le dos, sur des bateaux solaires ils migraient dans l’éternité. Les Siciliens, eux, émigraient. Aux marinas, dans le fracas sans lune…
Fabrizia Ramondino • Poèmes
« Puisque c’est le marché de la poésie, on pourrait lire des poèmes » on m’avait dit, et pourquoi pas ? Lundi reste lundi. Les cris tombent dans le coton. Ensevelis. Rien n’est beau parce que rien n’est complet. Sauf l’ennui c’est la satiété. Sud Vous avez déjà fait des trous dans l’air vous avez…
Gesualdo Bufalino • Les mensonges de la nuit • Chapitre 1. « Où » (extrait)
Extrait du premier chapitre des Mensonges de la nuit [épuisé chez Pocket] de Gesualdo Bufalino, grand écrivain injustement méconnu en France, qui a reçu le prix Strega, comme Niffoi, auteur également du fameux roman Dicerie dell’untore : Les histoires/racontars du semeur de peste [Le semeur de peste, épuisé chez 10/18]… Quatre personnages hostiles au…
Antonio Tabucchi • Message de la pénombre
notre traduction La nuit, sous ces latitudes, tombe à l’improviste, avec un crépuscule éphémère qui ne dure qu’un souffle, puis c’est l’obscurité. Ma vie tient dans ce bref espace de temps, pour le reste je n’existe pas. Ou si, je suis là, mais c’est comme je n’y étais pas, parce que je suis…
Italo Calvino • L’ubac
(notre traduction) On appelle « ubac » — en dialecte ubagu, le lieu où le soleil ne tape pas, et en langue correcte, selon une locution plus recherchée : a bacìo1, tandis qu’on appelle a solatìo2, ou « adret » — abrigu en dialecte — le lieu ensoleillé. Le monde que je décris est celui-là, une sorte…
Stefano d’Arrigo • Horcynus Orca • Le massacre du pécheur et son fils
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Alors que l’orque s’est installée dans les deumers, dans le détroit, un vieux pélisquale,…
Stefano d’Arrigo • Horcynus Orca • Le catalogue des fères
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Réfugiés sur l’Antinnammare, à cause du soleil et de la guerre (dont on apprendra…
Salvatore Niffoi • Retour au pays (4)
Je me suis lancé dans la traduction d’un livre complet, le livre de l’écrivain sarde et malheureusement peu connu Salvatore Niffoi, que j’ai traduit temporairement par Retour au pays [Ritorno a Baraule]. Niffoi appartient à ce qu’on pourrait appeler un réalisme magique à la méditerranéenne, et on sent bien déjà que ces termes clochent. Voici…
Salvatore Niffoi • Retour au pays (3)
Je me suis lancé dans la traduction d’un livre complet, le livre de l’écrivain sarde et malheureusement peu connu Salvatore Niffoi, que j’ai traduit temporairement par Retour au pays [Ritorno a Baraule]. Niffoi appartient à ce qu’on pourrait appeler un réalisme magique à la méditerranéenne, et on sent bien déjà que ces termes clochent. Voici…