Ce texte est une série de notes, destinées à La littérature inquiète, texte en ligne se construisant peu à peu autour du concept du lir&crire. Il s’agit du début du troisième ouvrage, qui tire les enseignements des deux premiers et replace, dans leur contexte, et leur rapport, les œuvres de Maurice Blanchot (premier ouvrage) et…
Étiquette : jean paulhan
Je me souviens | L’anonyme
L’occasion aidant de la re-publication de L’anonyme chez Publie.net, avec vrai travail éditorial derrière, assuré en trinôme avec François Bon et Gwen Català, me suis surpris à évoquer réminiscences. Se trouve que, dans le même temps, l’Association des Amis de Maurice Blanchot et de Espace Maurice Blanchot dont je suis membre peine à trouver une…
L’inquiétude
J’appelle inquiétude de la littérature, le basculement impénétrable et inexorable, entre LIRE et ECRIRE et qui fait de chaque lecteur un écrivain (on dirait mieux « écriveur », mais ce n’est pas très heureux, ou « scripteur », mais cela fait trop Nouveau Roman ou Tel Quel) et de chaque écrivain (écriveur-scripteur) un lecteur. Ce mouvement est à la…
La littérature inquiète
1. Derrière chaque auteur : un auteur. Derrière chaque main qui écrit une autre main. Une voix se forge à partir d’autres voix, une voix est un ensemble de modulations [corollaire : La voix] [corollaire : Le timbre] . Tout comme l’enfant se constitue dans l’univers familier qui le contient, de même un écrivain ne…
Le cheminement
Quand commence-t-on de lire, et quoi ? Cette proposition de François Bon1 permet de poser le nécessaire parcours qui nous a constitué comme lecteur, c’est-à-dire comme bibliothèque (avec son lot de fantômes, de pilon, de ravageurs). Quant à moi, je ne suis pas un grand lecteur. Je n’ai pas lu beaucoup et, pire, je ne…
Une belle soirée
Ç’aurait pu être une belle soirée On avait des mots, mais on n’avait que ça. Dehors ça sentait le roussis. Polo s’était fait prendre et la Canche était dans un mauvais pétrin, deux au cul et la peur devant. Zoumaï a craqué le premier. Effondré à terre, j’ai vu ses yeux exorbités prier je ne…